Invisible, impalpable, le Tao est le principe impersonnel et incréé qui régit l'univers, ce sans quoi les choses ne pourraient être. De lui naît un flux continu où les opposés s'harmonisent et se transforment. De par lui tout dérive.
Le Tao est une source où l'on puise sans qu'elle s'épuise.
Pour l'évoquer, l'art taoïste a recours à divers symboles : chutes et cours d'eau, creux et anfractuosités. Ces représentations d'une nature vivante, parlent à la sensibilité plus qu'à la raison. Elles nous invitent à communier avec les forces qui régissent l'univers.
Pour le sage taoïste tout change et se transforme cycliquement ; il sait que pour être “en conformité”, l'homme doit se libérer des entraves intellectuelles qui le limitent, faire le vide en soi, cultiver la disponibilité et maintenir en lui l'harmonie.
Dans la contemplation et la méditation, le sage recherche l'unité au-delà des oppositions.
L’adepte du Tao se guide sur le Tao-te-king — le Classique de la voie et de la vertu, attribué à Lao-tseu —, sur les écrits de Tchouang-Tseu et sur le Traité du vide parfait de Lie Tseu. Pour lui point de vaine lutte, d'effort stérile, d'acharnement inutile ; laissant le Tao agir, plus que par les mots c'est par l'exemple qu'il enseigne et qu'il œuvre.
Nourrie d’une sagesse aussi vieille que l’univers, la voie du tao nous invite à avancer, à progresser sans cesse.
Elle n'est pas qu'un objet de musée, mais une réalité vivante.
Pour qui voudrait en savoir plus, deux livres s'imposent :
Un, tout récent, de Vincent Goosaert et Caroline Gyss, Le Taoïsme. La révélation continue, Découvertes Gallimard, 2010, qui, en quatre chapitres prestement enlevés et 120 documents de toute beauté, brosse un vivant portrait du taoïsme de ses origines à nos jours. Et l'autre, du grand sinologue Max Kaltenmark, Lao-tseu et le taoïsme, Seuil, 1969, qui constitue une excellente introduction au taoïsme, même si sur certains points il date un peu.
La voie du Tao est pour chacun et pour chaque jour.
« Celui qui, dans sa conduite, suit le Tao, s’unit avec lui », disent les maîtres.
Et le Nei-tching précise : « Ceux qui sont en harmonie sont comme un écho, ils suivent le Tao et n’ont besoin ni de dieux ni de démons, car ils sont libres et indépendants. »
La voie que propose le Tao du Cœur est une voie de réalisation et de liberté.
Une voie de respect aussi, respect de soi, de l'autre, de la nature, de la vie.
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